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HISTORIQUE COALITION 2011

 RÉSOLUTIONS DU CONGRES DE NANTES ET

APPEL DE L'UNESCO MAI 2011

 

[Cliquez sur les menus défilants, pour suivre les liens.] 

 



1. « Traite négrière » figure en italique, parce que nous ne souscrivons pas à l’expression mais l’employons à ce stade par commodité.

2. En l’occurrence le Mali.

3. Texte de la résolution reproduit dans « 10 MAI 2011 - Commémoration nationale française », MIR-Publication

4. Negrophobie, kemetophobie, racisme anti-noir…
5. En particulier, le MIR (Mouvement International pour les Réparations) n’a eu de cesse de recommander oralement et par écrit lors des sessions annuelles du WGPAD (Groupe de travail d’experts mis en place à partir de 2002 au Haut Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies à Genève) la production de statistiques ethniques des personnes décédées (précisant l’âge de la victime, et les conditions du décès), disparues, sans domicile et enfermées en psychiatrie comme en milieu carcéral ; ainsi que des enfants retirés aux familles et placés en foyers ou familles d’accueil.
6. À l’origine desquels on trouve d’une part les propagandistes de l’islamisation et d’autre part les services de certains États occidentaux anticipant les demandes à venir de  réparation.

 



PRÉAMBULE



En mai 2011, des responsables associatifs se réunissent à Nantes afin de préciser une feuille de route et un Plan d’action commun à l’international.

Nantes, qui fut un temps le premier port négrier français, est également la ville européenne qui la première érige un mémorial du trafic esclavagiste transatlantique.

Quant à l’année 2011, elle est celle du triple anniversaire des dix ans,
• de la première « Rencontre des Chasseurs » organisée par un État africain,
• de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’Action de Durban, et
• de l’adoption par l’État français de la Loi Taubira qui reconnaît les crimes contre l’humanité de la traite et de l’esclavage.



Alors que la Déclaration et le Programme d’Action de la Conférence de Durban ont permis de dresser un état des lieux et d’établir une feuille de route dans lesquels les personnes confrontées à des discriminations racistes se reconnaissent, au cours de la décennie écoulée (2001-2011) les Etats occidentaux ont; dans leur ensemble feint de l’ignorer et activement boycotté sa mise en œuvre de même que la conférence d’évaluation organisée au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme à Genève en 2009.

Tel est le contexte dans lequel des militants se réunissent à Nantes en mai 2011.



Le mois de mai est à l’international le mois de l’African Liberation Day. C’est également en France le  mois des commémorations liées à l’esclavage colonial, qui fut massivement transatlantique.
Et l’une des filles de Malcolm X, Malaak Shabbazz, fait l’amitié et l’honneur aux participants de venir des USA apporter sa contribution à cette dynamique de la mobilisation en Europe.

A l’issue du « CONGRES DE NANTES »  une résolution est adoptée … « Nous, organisations de la société civile et personnalités réunies à Nantes à l’initiative du Collectif du 10 Mai, du CO10MAI (Comité d’Organisation du 10 mai Ile de France), du MIR (Mouvement International pour les Réparations) et du DDPA Watch-Group (Observatoire des mémoriaux de l’esclavage et de la mise en œuvre de la Déclaration et du Plan d’Action de Durban), à l’occasion de la commémoration nationale française « DES MEMOIRES DE LA TRAITE, DE L’ESCLAVAGE ET DE LEURS ABOLITIONS » adoptons la résolution qui suit…

Et le 12 octobre de cette même année 2011, des participants du Congrès de mai décident de se constituer en coalition  afin d’accroître l’efficacité de leur lutte pour la mise en œuvre du programme adopté qui s’inscrit dans la continuité du Programme d’Action de Durban :
• 12 octobre, jour anniversaire du débarquement de Cristobal Colon aux Amériques,
• 2011, année proclamée par les Nations Unies « Année des personnes d’ascendance africaine ».

LES AXES-CLEFS de la « Résolution du Congrès de Nantes » sont :

QUE L’ONU,  proclame une Décennie des Nations Unies des personnes d’ascendance africaine, la finalité étant la création d’un Forum permanent de la diaspora africaine.
QUE LES ETATS MEMBRES DES NATIONS UNIES,
• intègrent dans leurs législations régionales et nationales la reconnaissance des crimes contre l’humanité liés à l’esclavage et au colonialisme;
• reconnaissent l’afrophobie  et les discriminations qui y sont liées en rapport avec l’esclavage racialisé qui a façonné les mentalités ;
• délivrent certaines statistiques désagrégées permettant de faire un état des lieux documenté des discriminations qui ciblent les personnes d’ascendance africaine , et reconnaissent les personnes d’ascendance africaine en tant que groupe vulnérable ou minorité s’il y a lieu.

QUE LE CONSEIL DE L’EUROPE, reconnaisse en droit les crimes coloniaux que ses États ont perpétrés en dehors du territoire européen : la traite et l’esclavage en particulier (voir article 3 de la Loi Taubira) ; sachant que le travail de mémoire et d’histoire vise à lutter contre les discriminations actuelles.

QUE L’UNESCO
• renforce sa prise en compte de l’histoire africaine telle que conservée et transmise par la tradition africaine,  sachant que l’Afrique est entrée dans une ère où des forces étrangères s’attèlent activement à l’élaboration de « faux » ,
•  mette en place un mécanisme pour associer la société civile (…dont l’histoire, le patrimoine culturel et l’avenir politique sont en jeu), à l’élaboration des travaux académiques et documents pédagogiques portant sur l’enseignement des crimes contre l’humanité des trafics esclavagistes, de l’esclavage et de la colonisation.

IL EST ALORS CONVENU que le programme de LA COALITION 2011 et sa mise en œuvre seront périodiquement évalués et réajustés.



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